Le Blog de Sacrebopol

GÉRARD KAMANDA

 

Introduction - Identité, Profession, Expériences et autres | 07 juillet 2006

 

La dimension continentale, les res­sources humaines et les immenses potentialités du « sous-continent Congo » ne peuvent plus être mises entre des mains hasardeuses, comme le pense la majorité des Congolais. Gérard KAMANDA wa KAMANDA est l'homme d'expérience qui se prête à prendre les rênes de ce vaste pays qu'est la République Démocratique du Congo. Pour nombre d'observateurs de la scène politique congolaise, KAMANDA, qui a fait ses preuves, ainsi que le démontre son parcours dans les différents horizons de la fonc­tion publique nationale et Internationale, se donne comme objectif de repla­cer le pays dans le concert des nations, dans les rangs des grands qu'on respecte et dont on respecte le peuple. KAMANDA apporte, en plus, l'apos­tolat, lui le nationaliste qui n'a en tête que de remettre ses concitoyens au travail et l'économie du pays sur les rails.
(Le Révélateur n° 250 du mardi 29 novembre 2005)



I. IDENTITE
Date de naissance :    10 décembre 1942
Lieu :                           Kikwit, République Démocratique du Congo
Parents :                     Raphaë
l KAMANDA et Germaine KUKI KIDIKA
Nationalité
:                 Congolaise
Etat-Civil :                   Marié à
Elodie KAMANDA,
                                   
née IBALASWA OBEISEYEN



II. PROFESSION
-)  Avocat à la Cour d'Appel de Kinshasa (ex-Léopoldville) Membre de l'Ordre National des Avocats - 1965
-)  Avocat à la Cour Suprême de Justice (Membre du Barreau près la Cour Suprême de Justice; Ancien Doyen du Conseil National de l'Ordre) - 1987



III.EXPERIENCE  PROFESSIONNELLE
A. FONCTIONS PUBLIQUES

Ministre de la Recherche Scientifique et Technologique (2003-2005)
Vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires Etrang
ères et de la Coopéra­tion Internationale (1996-1997)


Quand la guerre
éclate à l'Est du Zaïre et que le Rwanda et l'Ouganda déclenchent la « rébellion » de l'AFDL, il se voit confier la charge de conduire la délégation officielle aux négociations avec les dirigeants de cette « Alliance », sur la base de la Résolution 1097 (1997) du Conseil de Sécurité de l'ONU, sous la co-présidence du Président Nelson MANDELA et de M.Mohamed SAHNOUN, Envoyé Spécial Conjoint
des Secrétaires Généraux de l'ONU et de l'OUA.



Vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopéra­tion Internationale (1995).
A la suite d'un d
ésaccord avec le Président MOBUTU sur la gestion de l'affaire des réfugiés rwandais », il quitte les Affaires Etrangères pour le Ministère de l'Intérieur.



Vice-Premier Ministre, Ministre de l'Intérieur. (1995-1996)

Vice-Premier Ministre, Ministre de la Justice, Garde des Sceaux (1994-1995).



Quand intervient l'exode massif des réfugiés rwandais au Zaïre, le Gouvernement lui confie la gestion du dossier.   De 1994 à 1995, il négocie avec le Rwanda, sous les auspices du Haut Commissaire des Nations Unies pour les Réfugiés, Madame SADAKO OGATA.



Président de la Commission des Affaires Etrangères du Parlement et Membre du Haut Conseil de la République, Parlement de Transition (1992-1994).

Porte-Parole et Membre du Bureau Exécutif de l'Union Sacrée de l'Op­position (1991-1992), dans le contexte de la lutte pour la démocratisa­tion et la tenue de la Conférence Nationale Souveraine (C.N.S).



Vice-Président et, ensuite, Président de la Commission Constitution­nelle de la Conférence Nationale Souveraine.



Président du Conseil Judiciaire (Attorney Général), 1990.



ler Secrétaire Générai du Parti Unique (1986-1989)



Ministre de la Justice, Garde des Sceaux (1984-1985).

Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale (1983-1984).



Secrétaire Général à la Présidence de la République (1966).

Conselller Principal chargé de Questions Juridiques, Politiques et Diplo­matiques au Cabinet du Chef de l'Etat.



Conseiller Juridique et Diplomatique au Cabinet du Chef de l'Etat.




B. FONCTION PUBLIQUE INTERNATIONALE ET DIPLOMATIQUE

B.1. Directeur de Cabinet du Secr
étaire Géné
ral de l'Organisation de l'Unité Africaine (O.U.A.), DIALLO TELLI, à Addis-Abéba (Nov. 1967- Juin 1972)
B.2. Secr
étaire Général Adjoint é
lu de l'OUA (Juillet
1972-Juillet 1978)
        1. En charge des Affaires Economiques
et sociales (1972-1974)
            a. Organise, en coopération avec la Banque Africaine de Développement (Abdelawad Labidi) et la Commission
Economique
des Nations Unies pour
l'Afrique (Robert GARDNER), la lère Conférence Ministérielle Africaine sur le Commerce, le Développement et l'Indépendance Economique. (Mars 1973 à Abidjan).
            b.  Jette les bases de la Charte Economique de l'OUA qui préconise l'Intégration Economique progressive de l'Afrique (intégration nationale - intégration sous-régionale -intégration sectorielle - Communauté économique africaine).
             c.  Fait   procéder   à   la   réunification   du Groupe francophone (Groupe de Yaoundé) et du Groupe anglophone (Groupe
d'Arusha), sous la bannière de l'OUA, pour négocier ensemble avec la C.E.E.
Ce qui conduira à la mise en place des ACP-CEE, les pays des Caraïbes et du Pacifique s'étant joints à la démarche africaine.
             d.  Contribue à la création de l'Organisation de l'Unité Syndicale africaine...et du Comité antiapartheid de l'OUA, chargé de mobiliser les travailleurs africains à la lutte contre l'apartheid.



         2. En   charge   (ad   intérim)   des   Affaires Scientifiques et Culturelles (1974).
              Adoption de la Charte culturelle de l'Afrique à Port-Louis, Ile Maurice.



         3. En charge des Affaires administratives et financières (1974-1978),
             
Fait doubler, à partir de l'exercice 1975-1976, le budget de l'Organisation continentale africaine.



         4. En charge des questions politiques spéciales (ponctuelles) :
             
Exclusion de l'Afrique du Sud (sous le régime d'apartheid) des Jeux Olympiques de Munich.
             
Participe aux efforts de Réunification des Mouvements de Libération de 'Angola (MPLA et FNLA), notamment pour faciliter l'accession à l'indépendance de ce pays dans l'unité. Hélas, l'Accord de Kinshasa restera éphémère,
             
Participation aux efforts de Règlement e différents conflits interafricains, etc.
B.3. Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République Démocratique du Congo, auprès de 'Office Européen, des Nations Unies et des Institutions Spécialisées à Genève(août 1978-août 1979):
        Représentant au Comité du Désarme­ment.
          Vice-Président   de   la   CNUCED   VI   à Manille.
          Coopération avec l'UICN sur le projet de Charte Mondiale de la Nature.
B.4. Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République Démocratique du Congo (ex-Zaïre),
        Représentant Permanent auprès des Nations Unies à New York. (Sept, 1979-Jan.l983)
        Fait adopter par l'Assemblée Générale de l'ONU, à une très forte majorité, la charte Mondiale de la Nature,premier Code de conduite à l'échelle planétaire, pour la protection de la nature et la sauvegarde des écosystèmes, afin de prévenir les atteintes graves à la qualité de vie sur terre
       
Fait entrer, pour la première fols, son pays (ex-Zaïre, aujourd'hui RDC) au Conseil de Sécurité de l'ONU dont il assure la présidence, notamment, pendant la guerre des Malouines entre l'Argentine et la Grande-Bretagne, en 1981.
        Est élu Vice-président du Conseil Economi­que et Social de l'ONU.
       
Fait partie du Comité de négociation du G.77 Cfr. Dialogue Nord-Sud organisé dans le cadre de l'ONU.
        Assure la Présidence du Groupe des Etats ayant le français en partage à i'ONU.
        Est élu membre du Groupe d'Experts de l'ONU chargés d'élaborer les mesures propres à bâtir la confiance dans les relations internationales (Confidence Building Measures)
        Etc.


IV. PERIODE D'EXIL
Devant les attaques et les menaces des nouveaux maîtres du pays, en 1997, Me, Gérard KAMANDA wa KAMANDA s'installe en France, où il ob­tient le Statut d'exilé politique (de 1997 à 2003), jusqu'aux Négociations Politiques Inter-Congolaises de Sun City et Pretoria, en Afrique du Sud, II y participe en qualité de Chef de Délégation de l'Opposition extérieure (France), au titre de Président du FCN et de la Coalition de l'Alterna­tive Démocratique (CAD)

V. FORMATION - ETUDES
BAC : Jury Central à l'Athénée Royal de Léopoldville (1959), au terme de ses études secondaires gréco-latines, chez les Pères Jésuites, au collège St. Ignace de KINIATI, d'abord, et au Collège Notre Dame de MBANZA-BOMA, ensuite.
Diplôme de Philosophie & Lettres (Candidature) : Université LOVANIUM,
Licence en Droit : Faculté de Droit et de Philosophie & Lettres de l'Université LOVANIUM 1964,
Stage de formation auprès de « Brookings Institute », Washington D.C., en « Public Administration & Public Law », sous l'égide de l'USAID.
N.B. :       II est Docteur Honoris Causa de l'Université d'Etat de Port au Prince, Haïti (1990).

VI. PUBLICATIONS
1. «Le Défi Africain », sous-titré « Une Puissance Economique qui s'ignore », Ed, ABC, Paris, 1976,
2. « L'enracinement », sous-titré « Culture et Progrès », Ed. Marrler d'Unienville, Ile Maurice, Océan indien. Sous ie patronage de l'Institut Mahatma Gandhi.
3. Communications, Etudes et Articles divers sur des thèmes variés.

VII. DISTINCTIONS-DECORATIONS
* Ordre du Mérite civique (Médaille d'argent)
* Commandeur de l'Ordre national du Léopard
* Commandeur de l'Ordre de la Pléiade, Ordre de la Francophonie/ AIPLF. 1981
* Chevalier de la Légion d'HonneurFrance - 1990

VIII. AUTRES ACTIVITES
* Président de l'Institut des peuples Noirs, Ouagadougou - 1985,
* Membre de l'Association Mondiale des Juristes, WJA.
* « PAX ORBIS EX JURE » et de l'Association Mondiale des Avocats, WAL.
* Vice-Président de la Section Congolaise de la Société Africaine de Culture, SAC.

IX. LANGUES PARLEES
Langues nationales : Kikongo, Lingala
Langues internationales : Français, Anglais




12/03/2009
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