Le Blog de Sacrebopol

La Prospérité : Antoine Gizenga n’est pas candidat !

 

La Prospérité : Antoine Gizenga n’est pas candidat !  
 

C’est le samedi 23 juillet que celui qu’on appelle affectueusement « Yandi kaka » a fait cette annonce devant les cadres de son parti. Selon La Prospérité, En désistant, ‘‘Yandi Kaka’’ entend ainsi réagir par un appel à l’unité dela Gauche nationaliste devant les manœuvres de regroupement de la droite et le risque de retour de celle-ci à la tête de la RDC.

La même réflexion est relayée dans Le Potentiel qui affiche en manchette : « Le Palu choisit le camp des nationalistes ». D’après ce journal, le Palu a finalement dissipé tout malentendu en donnant clairement sa position par rapport aux échéances électorales prochaines. Une position très attendue dans le camp dela Majorité présidentielle (MP) avant le dernier sprint du processus électoral, croit savoir le confrère.

 

Le Phare interprète les propos de Gizenga comme une main tendue à Kabila. D’après le confrère qui a repris l’intégralité du discours de « Yandi kaka », le Palu soutiendra le candidat nationaliste de Gauche qui présentera un programme de gouvernance conforme aux valeurs et principes auxquels les nationalistes-lumumbistes croient et tiennent pour le progrès de notre pays.

Et par « Nationalistes de Gauche », il faut entendre le clan politique ayant pour pères fondateurs Lumumba, Gizenga… pour fidèle lieutenant Mzee Laurent Désiré Kabila … et pour « héritiers » spirituels leurs « descendants », dont les deux têtes d’affiche que sont Joseph Kabila à la présidence de la République et Adolphe Muzito à la Primature.

 

http://radiookapi.net/revue-de-presse/2011/07/25/la-prosp...

 

 

 

Tout le monde sait que le PALU a subi de fortes pressions pour ne pas présenter un candidat à la présidentielle. Tout ceci n'est que simple gesticulation pour tromper l'opinion congolaise qui, du reste, n'est pas idiote.

À l'époque de feu Mobutu, l'UDPS était perçu comme parti de gauche, aujourd'hui, les partis gouvernementaux s'alignent à gauche et décrètent que l'UDPS est de droite mais en dépit de tous ces faits, la question qu'on doit se poser est la suivante:

 

“Quelle est la politique de gauche que le gouvernement applique en RDC?” Quelle est sa politique sociale lorsqu'on sait que tous les hauts dignitaires du pays s'enrichissent scandaleusement alors que la population s'appauvrit continuellement? C'est une honte que de comparer Lumumba avec ses fameux descendants. Lumumba n'avait laissé aucun bien, aucun compte bancaire à ses enfants. Il n'en est pas de même de Laurent Désiré Kabila et de ses successeurs.

SB

http://sacrebopol.blogspot.com/2011/07/la-prosperite-anto...

 

 

 

En pronant une candidature commune et non unique de l'Opposition à la présidentielle 2011
Léon Kengo Wa Dondo piège Tshisekedi

Kinshasa, le 25/07/2011

Hier dimanche 24 juillet, le stade des Martyrs a accueilli la sortie officielle de l’Union des forces de changement (UFC), parti cher à Léon Kengo wa Dondo. Dans un stade à moitié plein, c’est-à-dire presqu’autant que lors du meeting de Tshisekedi au stade Tata Raphaël, ce nouveau parti de l’opposition  de création récente, a reçu son baptême de feu.  

    Prenant la parole pour introduire son président, un cadre de l’Ufc a souligné que ce parti existe grâce à la vision de son leader. D’après ce dernier, deux choses ont milité pour la création de l’UFC : la détermination pour le changement et la discrétion. C’est ainsi que, de bouche à l’oreille,  l’UFC a été créée. «Nous ne sommes passés ni à la télévision, ni à la radio pour annoncer sa création », a-t-il indiqué.
    S’il a fait un mythe autour de sa candidature à la présidentielle 2011, Léon Kengo a tout de même annoncé les couleurs quant à la désignation du candidat de l’Opposition. Là où le leader de l’UDPS se veut le candidat unique, le patron de l’UFC parle lui de candidature commune. La nuance est de taille. 
    Applaudi avant son speech par des cris « Kengo président », le leader de l’UFC a tout de même gardé un mystère autour de sa candidature, préférant évoquer la candidature commune de l’Opposition.        D’entrée de jeu, Léon Kengo a clairement indiqué qu’un parti politique, y compris le sien, vise la conquête du pouvoir. « Ce qui tue l’Opposition, c’est le fait qu’on ne s’entend pas», rappelle le président national de l’Union des forces du changement tout en indiquant que, de la même manière, la  majorité est plurielle, l’opposition l’est aussi.             D’ailleurs, précise « l’homme de la rigueur », les projets de société et les statuts de différents partis politiques ont plusieurs points de convergence, même si chaque projet ou statut a ses nuances qui ne peuvent pas empêcher le rassemblement de l’Opposition pour redresser la RDC. Comme, explique-t-il, plusieurs partis défendent dans leur projet de société, le même idéal, la même vision, il est possible d’avoir aussi le même programme pour doter le pays d’un grand Gouvernement. Face aux nombreux défis à relever, Kengo en appelle à l’unité de l’Opposition, car « chacun de nous connaît nos problèmes et leurs solutions ».

CANDIDATURE COMMUNE ET NON CANDIDAT UNIQUE
    On l’attendait sur l’annonce de sa candidature à la présidentielle 2011. Mais, fin stratège, Léon Kengo est allé sur une autre piste. Il parle, non de candidat unique de l’Opposition, mais de candidature commune ou de candidat commun. Ce qui sous-entend, de l’avis de nombre d’observateurs, des négociations autour d’un programme ou des préalables avant toute désignation. Car, comme il l’a laissé entendre, le candidat commun devra aussi permettre aux autres de se retrouver.
    Or, tel ne semble pas être l’avis de Tshisekedi et de l’UDPS qui soutiennent que le « lider maximo » demeure le candidat unique de l’Opposition. D’ailleurs, ce dernier ne fait aucun mystère de la recommandation de son parti d’inviter Kengo, Kamerhe et autres à faire d’abord leurs preuves au sein de l’Opposition avant d’exiger quoi que ce soit.
    Faut-il, dès lors, considérer la manifestation d’hier au stade des Martyrs comme la réponse du berger à la bergère ? En tout cas, côté mobilisation, le leader de l’UFC a démontré, avec environ 30.000 personnes, sa capacité à prétendre au leadership comme Tshisekedi. Sauf que, conseillent les observateurs, le meeting de Kengo se serait passé ailleurs qu’au stade des Martyrs qu’il n’y aurait rien à redire là où l’on parle de stade à moitié plein.

http://www.forumdesas.com/politique.php

 


25/07/2011
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