Polydor-Edgar M. M. KABEYA
Mis en ligne le 18/01/2012
Tous nous crions au "hold-up électoral". Va-t-on entrer dans une nouvelle zone de grosses turbulences ?
Depuis son arrivée au pouvoir en janvier 2001, lorsqu'il succéda à son père dans des conditions quasi dynastiques, le désamour (un euphémisme !) reste total entre Joseph Kabila et la diaspora congolaise. Cette dernière le considère - à tort ou à raison - comme un usurpateur, voire l'homme qu'il ne faut pas à la place qu'il faut. Les élections de juillet 2006, ponctuées par l'affrontement armé entre la garde présidentielle et celle de Jean-Pierre Mbemba, ainsi que celles de novembre 2011, entachées de nombreuses irrégularités et des fraudes manifestes lors de la compilation des votes transmis à la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) n'y ont rien changé. Au contraire !
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