Le Blog de Sacrebopol

LA RÉCESSION

Nous entondons souvent parler de la récession en économie. Qu'est-ce que ça veut dire exactement? Récession, inflation, bourse, croissance et dépression, ...

Une récession économique est une diminution passagère de la production. Aux États-Unis, la récession est définie de manière officieuse par une diminution du PIB pendant deux trimestres consécutifs. S'il n'y a qu'un trimestre de baisse de la production puis une reprise au trimestre suivant, on ne peut parler de récession économique.

Le terme « récession » désigne une diminution importante de l’activité économique qui dure plus que quelques mois, telle que mesurée par le taux d’emploi et le produit intérieur brut (PIB) réel. Cette situation est peu souhaitable, mais dans une économie de marché comme celle du Canada, l’alternance de phases de récession et de prospérité est une caractéristique de la croissance économique à long terme.

La notion est à distinguer de:

  • ralentissement, où la croissance du PIB diminue mais reste positive (l'économie continue de croître, mais plus lentement);
  • dépression, où la diminution du PIB est durable, et le cycle économique ne se redresse pas naturellement.

Aux États-Unis, où le rôle stabilisateur de l'État est amoindri, il se produit une récession tous les 5 à 10 ans (les dernières étant en 1991 et 2001). Des craintes d'une nouvelle récession font jour suite à la publication de statistiques peu favorables pour décembre 2007 et à la crise des subprimes.

Les récessions ont diverses causes. Le plus souvent, les entreprises voient leurs stocks s’accumuler et, par conséquent, réduisent leur production et mettent des travailleurs à pied, ce qui fait diminuer leurs gains. La spirale des faibles revenus et dépenses qui s’ensuit ébranle aussi la confiance dans l’économie. Les catastrophes naturelles à grande échelle, comme les inondations et les sécheresses, ou les guerres commerciales entre les pays peuvent également provoquer des récessions.

Durant la dernière récession, qui a eu lieu au début des années 1990, l’économie canadienne s’est contractée considérablement. De 1990 à 1991, le PIB réel a fléchi de plus de 1 %, et le taux de chômage a dépassé la barre des 10 % en 1991 ainsi qu’en 1992. Les gouvernements, tant fédéral que provinciaux, ont affiché des déficits plus importants, parce qu’ils ont perçu moins d’impôts sur les revenus des particuliers et sur les bénéfices des sociétés, mais dépensé plus d’argent pour des programmes tels que les prestations d’assurance-emploi.

Les gouvernements essaient d’éviter les récessions ou de leur faire face en modifiant les politiques monétaire et fiscale, c’est-à-dire en augmentant les dépenses, en réduisant les impôts et en abaissant les taux d’intérêt, et chacune de ces mesures contribue à relancer la demande de biens et de services. La Banque du Canada a réduit les taux d’intérêt plusieurs fois au début des années 2000 pour éviter une éventuelle récession.

Depuis 1950, la France a connu deux récessions, en 1974 et 1993.



12/02/2008
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