LE RHINOCÉROS BLANC
Le Rhinocéros blanc du nord
Le Parc National de la Garamba (PNG) a été créé en 1938, entre autre pour la protection du rhinocéros blanc du nord (Ceratotherium simum cottoni). Il est, tout comme le rhinocéros blanc du sud et le rhinocéros noir, le deuxième plus grand mammifère terrestre après l’éléphant. Le mâle bien développé peut atteindre jusqu’à 2.000 Kg ! C’est animal «archaïque » : il a apparu il y a quelque 40 millions d’années.
Au début du 20 ème siècle, l’aire de répartition de cette sous-espèce de savane ouverte comprenait le Tchad, l’Ouganda, la République Centrafricaine, le Soudan et la RDC. Elle a pratiquement été décimée dans ces quatre premiers pays et n’existe plus actuellement dans son état naturel qu’en RDC, spécialement au PNG où sa population a connu de fortes réductions. A la création du parc on l’estimait à environ 1.000 et à l’accession du pays à l’indépendance (1960) elle avoisinait 1.300 individus. Le braconnage pour sa corne à laquelle on attribue beaucoup de vertus se faisant davantage plus intense, le nombre a diminué dramatiquement : 490 individus en 1976 et, en 1984, il n’en restait plus que 14. Depuis, les vigoureux efforts nationaux et internationaux entrepris pour sauver cette sous-espèce de l’extinction, continuent à porter des fruits. La population a plus que doublé passant de 14 à 31indidus actuellement. 
A l’instar de sa sous-espèce sœur du rhinocéros blanc du sud qui au début du 20ème siècle ne comptait plus que 20 specimens et qui aujourd’hui en compte plus de 7.000 éparpillé à travers le monde, l’espoir de sauver celle du rhinocéros blanc du nord de l’extinction reste fondé. Mais en attendant, elle figure sur la liste des espèces en danger de l’UICN et à l’annexe I de la CITES. Au plan national, elle bénéficie du statut d’une espèce totalement protégée.