L. Kengo exclut une révision du mandat présidentiel
Le mandat du président de la République n'est pas "révisable", a affirmé lundi Léon Kengo, cité par l'agence de presse associé (APA).
La classe politique congolaise débat depuis des mois de la possibilité d'une révision de la Constitution, qui date de 2006. Or, une telle révision a été évoquée dans le communiqué final d'une "réunion inter-institutionnelle" qui s'est tenue le week-end dernier à Kinshasa, rassemblant le Premier ministre, les présidents du Sénat et de l'Assemblée nationale, le premier président de la Cour suprême de Justice (CSJ) et le président de la Commission électorale indépendante (CEI).
Le rapport des experts "nous a été lu à l'occasion de cette réunion", a indiqué Léon Kengo lors d'une séance plénière du Sénat.
"Dans ce rapport, il y a plusieurs questions qui ont été soulevées. Dans les questions soulevées, il y a des matières révisables et des matières qui sont prévues à l'article 220, qui ne le sont pas", a-t-il ajouté.
La réunion inter-intitutionnelle "a examiné la question du mandat présidentiel et l'a laissée de côté", a assuré le président du Sénat.
L'article 220 de la Constitution stipule que le nombre (deux) et la durée du mandat présidentiel (cinq ans) et que l'indépendance du pouvoir judiciaire ne peuvent faire l'objet d'aucune révision constitutionnelle.
Belga