Vers une intervention de l'OTAN en Belgique?
Vers une intervention de l'OTAN en Belgique?
06/04/2011 à 11h13 - mis à jour le 06/04/2011 à 11h18 | 102 vues | 0 réactions
Réunis en urgence à Lubumbashi hier après-midi à l'initiative de la RD Congo, l'Organisation du Traité de L'Afrique Noire, OTAN en sigle, envisage de déployer une force d'interposition entre Néerlandophones et Francophones en Belgique.
Voici plusieurs mois qu'à l'issue des élections, les différents partis en tête desquels le Partis Socialiste (Francophone) et la NVA (Néerlandophone) n'arrivent pas à se mettre d'accord sur la constitution d'un gouvernement. De plus les dernières déclarations des responsables francophones sur la création de la Fédération de Wallonie Bruxelles font craindre d'après l'OTAN la survenue d'un conflit armé entre les deux prinicipales communautés formant l'actuelle Belgique.
Sous couvert de l'anonymat, un diplomate congolais rappelle qu'au siècle dernier, la Belgique avait déjà été le théâtre d'une guerre à connotation raciale. "Il est donc de notre devoir de prevenir pareille situation d'autant plus que beaucoup de Belges, dont la famille royale, pourraient chercher à trouver refuge chez nous" a-t-il renchéri.
Les modalités de déploiement des troupes de l'OTAN ne sont pas encore clairement définies. Pour l'instant, seuls la RD Congo et le Rwanda sont prêts à envoyer des troupes. Les autres membres de l'Organisation du Traité de l'Afrique Noire se contentant d'affirmer leur soutien logistique et diplomatique.
On semble s'orienter vers un deploiement des troupes dans la région de Bruxelles-Hal-Vilvord, celle qui matérialise en elle-seule l'incompréhension entre les deux communautés.
"Il importe d'éviter à la Belgique un scénario à l'ivoirienne. Un conflit post-électoral ne devrait pas se regler par les armes" a ajouté un autre diplomate toujours sous couvert de l'anonymat.
Ce sont les rapports historiques particuliers qui unissent à la RD Congo au Royaume de Belgique qui expliquent cet activisme des autorités congolaises. Ce qui n'est pas du goût de tout le monde à Kinshasa. Etienne Tshisekedi, l'opposant historique, a déclaré hier à l'AFP je cite: "Il appartient aux Belges de regler leurs problèmes entre eux. Un gouvernement qui a du mal à resoudre les problèmes de son propre peuple ne peut pas se targuer d'aller résoudre ceux des autres, fussent-ils ses anciens colonisateurs".
http://www.lepost.fr/article/2011/04/06/2457400_vers-une-intervention-de-l-otan-en-belgique.html