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DE LA “DEMOCRATURE” A LA “VOYOUCRATIE” EN RDC,

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Vérité et Justice pour le Congo

 

 

KABILA II CHERCHE DESESPEREMENT DES RACCOURCIS POUR SE MAINTENIR SANS PEINE A LA PRESIDENCE SURTOUT SANS DEVOIR DEBATTRE AU DEUXIEME TOUR AVEC SON CHALLENGER ET DEVENIR LE PRESIDENT ELU PAR UNE MINORITE DE CONGOLAIS

 

 

 

Le Pprd lance sa machine de fraude électorale

 

Rd CONGO : Présidentielles 2011, Une fraude électorale annoncée

 

Le peuple congolais doit exiger les deux tours du scrutin de 2011

 

lundi 3 janvier 2011, par Jean Paul BWANA , pasteur évangéliste

 

Cette expérience du deuxième tour avait étalé en 2002 les limites de l’actuel chef de l’Etat Joseph Kabila qui avait d’ailleurs fui le débat contradictoire devant le mettre face à Jean Pierre Bemba. A travers le jeu de questions réponses, si jamais ce débat avait eu lieu, certainement que les indécis et autres courtisans se seraient à l’évidence en votant utilement. Hier c’était par les intrigues de Vital Kamerhe que le peuple congolais n’avait pas eu l’opportunité de juger le bien fondé de deux candidats en lice, à savoir le sortant Joseph Kabila et le chairman du Mlc, Jean Pierre Bemba. Pour avoir distrait le peuple, les gens sont allés au vote sans connaître profondément les candidats pour qui ils allaient voter. Et conséquence fâcheuse, la mise en place d’un gouvernement sans aucune maîtrise de règles de gestion d’un Etat moderne.
Voir en ligne : Rd CONGO : Présidentielles 2011

 

L’opinion publique internationale a été estomaquée d’apprendre ce matin par les radios périphériques le début d’une tournée de campagne par le président Joseph Kabila et au cours de laquelle il cherche à obtenir du peuple congolais et des ses élus la révision de la loi électorale afin de ne retenir que le mode du scrutin à un seul tour aux présidentielles de 2011. Et ce à quelque 10 mois du scrutin présidentiel considéré comme celui de tous les enjeux.

 

 

Pour mémoire, la Rd Congo a un régime politique parlementaire et le mode du scrutin présidentiel d’application permet aux deux candidats ayant obtenu les plus des voix au premier tour de s’affronter lors d’un deuxième tour. Ce qui offre l’avantage aux électeurs notamment de bien juger l’efficacité de candidats et la pertinence de leurs projets de sociétés respectifs. Comme pour dire que le peuple a l’opportunité de sanctionner doublement ceux de ses représentants appelés à présider demain à sa destinée. Et un énergumène qui serait passé sournoisement à travers les mails lors du premier tour généralement se voit recaler lors du second tour. Et les jeux des alliances politiques trouvent ici leur raison d’être en ceci qu’après avoir été éliminés lors du premier tour, l’on peut soit même librement choisir le camp politique de l’un ou l’autre candidat en lice, après que l’on les a vus à l’œuvre.

 

Cette expérience du deuxième tour avait étalé en 2002 les limites de l’actuel chef de l’Etat Joseph Kabila qui avait d’ailleurs fui le débat contradictoire devant le mettre face à Jean Pierre Bemba. A travers le jeu de questions réponses, si jamais ce débat avait eu lieu, certainement que les indécis et autres courtisans se seraient à l’évidence en votant utilement. Hier c’était par les intrigues de Vital Kamerhe que le peuple congolais n’avait pas eu l’opportunité de juger le bien fondé de deux candidats en lice, à savoir le sortant Joseph Kabila et le chairman du Mlc, Jean Pierre Bemba. Pour avoir distrait le peuple, les gens sont allés au vote sans connaître profondément les candidats pour qui ils allaient voter.

 

Et conséquence fâcheuse, la mise en place d’un gouvernement sans aucune maîtrise de règles de gestion d’un Etat moderne. Tout ce qu’il y a comme mérite c’est le chant claironné à l’unisson sur tous les médias propagandistes, à savoir les cinq chantiers du chef de l’Etat qui n’existent que dans la tête des applaudisseurs et fanatiques, contre sonnantes et trébuchantes.

 

L’opinion a certes eu à se rendre compte que même de dernières élections de la Cote d’Ivoire, la victoire d’Alassane Ouattara était visible à travers la pertinence de son argumentaire et la nette maîtrise du dossier ivoirien. Pareil en France lors du débat entre Nicolas Sarkozy et la candidate Ségolène Royale. Après le débat contradictoire, on avait plus de chance de faire le pronostic sur l’issue du scrutin.

 

Accepter un mode du scrutin présidentiel à un seul tour au Congo Kinshasa est à la fois une vaste tricherie de la famille politique du chef de l’Etat sortant et un piège pour la jeune démocratie naissante. Plus jamais de doute, la situation politique au Congo Kinshasa a fort reculée. Tous les acquis de la Cns et de la transition ont été balayés du revers de la main, désormais les assassins, les voleurs, les violeurs, les détourneurs de deniers publics … peuvent être applaudis sur la place publique et sans que cela n’inquiète qui que ce soit. Les assassins de Floribert Chebeya, d’Armand Tungulu, de Boteti, de Franck Dikey… courent la rue. Ceux qui ont sur les mains le sang de plus des six millions (6.000.000), qui ont violé à l’Est sont aujourd’hui les alliés potentiels de la famille politique du président sortant.

 

L’histoire politique récente a démontré que la démocratie a ses règles sacro saintes et auxquelles l’on ne peut plus se dérober. Quand on a été aux affaires, on ainsi le loisir d’étaler ses réalisations, ce qui malheureusement ne sera pas le cas avec le président Joseph Kabila qui n’a pas un vrai bilan à présenter au peuple congolais qui a passé les fêtes de fin d’année sans salaire et dans l’obscurité totale alors que ce pays a parmi les plus grands barrages hydroélectrique au monde.

 

Accepter les élections présidentielles à un seul tour c’est ouvrir une voie royale à la tricherie à la fraude généralisée. Le politique congolais n’a pas de maturité, avec un peu d’argent il peut se faire acheter et même vendre sa mère.

 

Nous conseillons aux élus du peuple de ne pas céder à cette tentation de la foi, qu’il prenne l’argent, mais qu’il ne cautionne pas ce genre de bassesse.

 

LE JOURNAL CHRETIEN.NEThttp://journalchretien.net/20117-rd-congo-presidentielles-20011-une?utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitterN

 

 

 

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La majorité veut confisquer le pouvoir

 

03 janvier, 2011

 

La majorité au pouvoir propose l’élection présidentielle au suffrage universel direct à un tour lors du scrutin prévu en novembre prochain, a-t-on appris lundi à Kinshasa. Se référant dans l’hypothèse où son candidat devancerait les autres prétendants au premier tour, la majorité au pouvoir veut qu’on le proclame président. La Constitution et la loi électorale en vigueur dans ce pays disposent que le président de la République est élu au suffrage universel direct et au scrutin majoritaire à deux tours pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois.
« Pour des raisons évidentes, nous (majorité au pouvoir) avons décidé de proposer à la représentation nationale (Parlement) le schéma d’une élection présidentielle au suffrage universel direct à un tour au lieu de deux », a confirmé le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende Omalanga, au cours d’une conférence de presse lundi à Kinshasa.
Selon M. Mende, également ministre de la Communication et des médias, le schéma des élections au suffrage universel direct à deux tours déjà expérimenté en 2006 en RD Congo n’est pas conforme aux intérêts du peuple du point de vue économique, politique et sécuritaire.
Sur le plan économique, M. Mende a soutenu le choix d’un « système électoral moins onéreux » (à un seul tour) pour un pays pauvre, fragile qu’est la RD Congo, soulignant que le coût de l’élection à deux tours a été évalué à 700 millions de dollars Us alors que celui à un tour coûte 350 millions de dollars US.
Du point de vue politique et sécuritaire, il a évoqué l’exemple de plusieurs pays africains tout autant que l’exemple de son pays en 2006 qui inspire la bonne décision pour le peuple congolais, même si, a-t-il ajouté, « cela devra heurter le confort intellectuel de certains amis experts étrangers ou de certains acteurs politiques au plan national qui tiennent à une rente de situation de 2ème tour qui leur permet de vendre des ralliements ».
Le porte-parole du gouvernement de la RD Congo a rappelé que « le déroulement des élections sur le strict modèle occidental au Kenya, en Guinée, en Côte d’Ivoire et même en RD Congo a abouti à des affrontements à caractère non politique mais identitaire ».
La proposition d’un seul tour de l’élection présidentielle est butée à un refus catégorique de l’opposition congolaise qui estime notamment qu’il n’est pas indiqué qu’une quelconque révision de la Constitution ou de la loi électorale soit opérée à quelques mois de l’élection présidentielle.
Le parlement congolais, convoqué du 16 décembre 2010 au 13 janvier 2011en session extraordinaire, prévoit à son ordre du jour la révision de la Constitution.

 

KIT/od/APA/CCN

 

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03.01.11 – 2011, année électorale. On se sait pas où on va, mais on y court.

 

Le calcul qui sous-tend la proposition est en effet limpide. La « prime au sortant » et ce que j’appelais ci-dessus le « vote de précaution » ont pour conséquence que le président sortant est presque toujours le vainqueur RELATIF du premier tour. « Relatif » signifie, en l’occurrence, qu’il arrive premier, mais totalise moins de 50 % des voix. C’est au second tour que les présidents « sortants » se transforment parfois en présidents « sortis ». Tous les scrutins africains que le « sortant » n’a pas accepté (Kenya, Zimbabwe, Côte d’Ivoire…) sont des scrutins dont on n’a pas accepté le second tour. Logique, mais primaire et simpliste, JKK trouve donc pratique de supprimer tout simplement le second tour.
Ce qu’il craint sans doute, c’est la répétition d’un « effet TSK » (Tout sauf Kabila). C’est celui-ci, bien plus que sa valeur personnelle, qui avait mené Bemba très près de la victoire en 2006. Cet homme, qui n’est pas sans qualités, avait aussi des traits qui pouvaient susciter une grande antipathie : autoritaire, voire brutal, issu du cercle des grands privilégiés de l’époque Mobutu, « saigneur » de la guerre, soupçonné de crimes contre l’humanité. L’effet TSK a été malgré cela suffisamment puissant pour l’amener à quelques pour cent de la victoire !

 

Dans le vote à deux tours, l’effet TSK dispense en fait l’opposition de s’unir. Dans le contexte africain, où la politique oppose des personnes bien plus que des idéologies ou des partis, le grand obstacle à cette union est la sélection de la personne à présenter comme candidat unique. Dans le vote à deux tours, le premier de ceux-ci dispense l’opposition de faire ce choix. En effet, l’effet TSK suffit à rassembler derrière son candidat tout ce qui s’oppose à JKK. Et cet effet jouerait plus fort avec un candidat comme Thsisekedi ou Kamerhe, pour une double raison : ils sont moins antipathiques que Bemba, et le président sortant ne peut plus compter sur les votes quasi-unanimes de l’Est. Avec une élection à un tour, au contraire, l’effet TSK ne pourra pas jouer ce rôle. Et, dans un monde politique hyperpersonnalisé comme celui du Congo, où pratiquement personne n’a de programme politique digne de ce nom, l’union est pour ainsi dire irréalisable, parce que c’est précisément autour d’un programme que l’union peut se faire.

 

Quelle est la signification du vote à deux tours ?

 

L’élection du Président de la République au suffrage universel à deux tours est une des dispositions de la Constitution de la V ° République française que l’on a transportées telles quelles en RDC. Il n’est donc pas inutile de se pencher sur son origine, ce qui nous ramène une fois de plus au Général De Gaulle.

 

Celui-ci voulait doter la France d’un régime plus présidentiel que ceux qui l’avaient précédé. Jusque là, le Président, sous les III° et IV° républiques, avait été élu indirectement par les Chambres, mécanisme dont De Gaulle voulait se débarrasser parce qu’il était trop soumis au jeu des partis. Il ne pouvait adopter purement et simplement le système américain, où l’élection a bien lieu en un seul tour (suivant des modalités bizarres, combinant le direct et l’indirect, héritées du XVIII° siècle) mais après des « élections primaires », au sein des deux partis ayant un rôle institutionnel : les Démocrate et les Républicains. Impossible d’adopter cela en France, pour la double raison qu’il n’y avait pas dans ce pays, deux partis dominants occupant à eux seuls presque tout l’horizon politique et que, bien sûr, il n’était pas question d’élections primaires : cela aurait signifié accroître le rôle des partis alors qu’on voulait le diminuer.

 

Pour accroître le prestige de la fonction présidentielle, il fallait qu’elle fût conférée directement par le « souverain primaire », c’est-à-dire que l’élection ait lieu directement, au suffrage universel. Cependant, De Gaulle se voulait aussi rassembleur et, en France, il est bn d’assaisonner sa pensée d’un zeste de cartésianisme. D’où l’idée que, pour choisir le président de tous les Français, il fallait que le vainqueur rallie la majorité des suffrages. Si cela ne se faisait pas au premier tour (exploit que seul De Gaulle réussit), un second tour entre les deux meilleurs du premier tour amènera toujours le vainqueur final à avoir plus de 50 % des voix.

 

Le vote à deux tours sert, dans ce système, avant tout à éviter que l’on puisse traiter un Président élu, dans un système majoritaire à un tour, avec 35 % des suffrages de « Président de la minorité des Français ». Avec deux candidats seulement en lice au second tour, le vainqueur a fatalement plus de 50 % des voix, même quand c’est à contrecœur !

 

Or, potentiellement, il est bien plus dangereux d’être le président de la minorité des Congolais que celui de la minorité des Français !

 

A quelles réactions faut-il s’attendre ?

 

Jusqu’ici, sur les questions importantes, le Parlement congolais ne s’est jamais écarté de la discipline de vote qui amène les projets gouvernementaux à passer, majorité contre opposition. Ce fut le cas, notamment, lors de la « défénestration » de Kamerhe, lors des débats sur l’amnistie et le moratoire sur la double nationalité et, encore tout récemment, avec le vote en commission sur la CENI « politisée ». A moins d’un sursaut miraculeux, l’adoption du projet est donc très probable.

 

La manœuvre est des plus grossières et le moins que l’on puisse dire est qu’en l’occurrence, on n’a vraiment pas fait dans la dentelle. En quelques jours, mettant à profit la trêve du Nouvel-An et la période de léthargie de l’information qu’elle amène toujours dans les médias congolais, on a fait les premiers pas vers deux mesures ( la CENI politisée, donc dominée par le pouvoir « sortant » et l’élection à un tour) qui n’ont pour but que de rendre automatique la réélection de JKK. Les protestations de l’opposition n’y changeront rien.

 

Sur le plan formel, toutefois, la manœuvre sera pleinement légale. On touche ici du doigt le fait que la démocratie bourgeoise n’est qu’une démocratie partielle. Et, puisque la démocratie bourgeoise aura été respectée, il ne faut guère s’attendre à autre chose que des protestations modérées de la « communauté internationale », elle-même composée presqu’entièrement de démocraties bourgeoises !

 

Quand JKK aura été élu « président de la minorité des Congolais », il ne faut pas s’attendre à ce que cela soit accepté passivement par la population. Il faut s’attendre à des troubles et à une répression sanglante, engendrant d’autres troubles en vertu de la spirale bien connue « la violence appelle la violence ». Certaines de ces violences pourraient avoir une coloration xénophobe et on ne peut exclure que, Albert II ayant jugé bon d’aller jouer les agents électoraux au Congo lors des fêtes du 50naire, cette violence ne soit en partie dirigée contre les Belges. Ils ne pourront pas dire qu’on ne les avait pas prévenus. Bien entendu, ces violences seront interprétées comme des « tentatives de prendre le pouvoir par la force » dirigées contre un pouvoir « légalement élu ». Si donc il y a alors des interventions étrangères, qu’elles soient africaines ou onusiennes, elles auront bien sûr pour but avoué de « défendre le pouvoir issu des urnes » et, sans doute, pour but moins avouable, de poursuivre la balkanisation du pays.

 

Adieu, Congo.

 

Par Guy De Boeck

 

http://lejalonducongo.unblog.fr/2011/01/04/de-la-democrature-a-la-voyoucratie-en-rdc/

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



04/01/2011
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