QUAND UN SMS AFFOLE KINSHASA
Selon "LE PHARE", un SMS aurait créé toute une panique à Kinshasa. Les service d'intelligence ont pensé à une imminente attaque armée contre les institutions du pays. Lisez.
Quand un Sms affole la capitale congolaise
(Jacques Kimpozo Mayala)
Agents de l'ANR (Agence Nationale de Renseignements) et policiers investissent le siège de la firme Celtel, en diagonale de l'Hôtel Memling, dans la commune de la Gombe. Cadres et agents de cette société de téléphonie cellulaire sont arrêtés à tour de bras. Des interrogatoires serrés s'ensuivent, du milieu de l'après-midi jusqu'au tour de 22 heures. Même le personnel qui œuvre à l'antenne technique située dans le voisinage de la Direction urbaine de la Snel est pris en tenaille dans le même espace de temps.
C'est peu après la libération des « suspects », à l'exception du Conseiller juridique, que des indiscrétions parviennent au commun de Kinois d'apprendre le motif de la nervosité des barbouzes des « services ». Selon toute vraisemblance, c'est un Sms (short message service) qui est à la base de ce remue-ménage.
Un imposteur, qui a pris soin de cacher son identité et le numéro de son portable cellulaire, fait afficher sur le réseau Celtel, à l'intention des millions d'abonnés, un message faisant état du changement imminent du régime politique à Kinshasa, sous la poussée d'un « libérateur », signataire de l'alerte de mauvais goût.
ET VOICI CE QUE NOUS DIT L'APARECO
CELTEL: Alors qu'ils s'apprêtaient [tout] bonnement à rejoindre leurs familles après des heures d'un travail harassant, ils se sont vus fermés la porte au nez par une escouade de policiers qui venaient de faire irruption dans leurs installations. Sous un ton sec et menaçant, ordre est donné immédiatement à tout le monde de ne pas bouger, voire d'éteindre les téléphones. Le Potentiel (Kinshasa) PANIQUE A KINSHASA ! La guerre des nerfs a-t-elle debuté avant l'assaut final ? Honore Ngbanda et l'Apareco ont semé la panique à l'AMP-PALU a Kinshasa. Suivant les directives de leur leader, les militants de l'Apareco ont inondé les cadres du PPRD avec des messages SMS annonçant la fin prochaine du régime de Joseph Kabila et invitant ses collaborateurs, traîtres a la nation, a se ranger aux cotes des patriotes. Des officiers militaires et policiers hauts grades ont également reçu ces messages patriotiques. D'ou est venu cette liste de numéros de téléphone bien cibles ? L'Apareco entretient le mystère. Par hasard, ou de manière stratégiquement délibérée, un de ces SMS est arrive sur le cellulaire de Joseph Ka quelques heures de son départ de Kinshasa pour les USA. Dans sacolère, Joseph Kabila aurait ordonné l'arrestation du coupable.ainsi que des agents de Celtel, la société de téléphone cellulakinoise, ont été interpellés par les redoutables services de sécurité (ANR) et emprisonnés pendant 24 heures. Ils n'ont été libérés qu'après l'identification de l'origine du message SMS qui provena Sur les radios patriotiques de la diaspora, Honoré Ngbanda avait annoncé l'imminence des actions choc à Kinshasa visant à déstabiliser et éliminer la dictature kabiliste. La diaspora est mise à contribution pour propager le message de fin de règne auprès de leurs membres de famille oeuvrant dans les forces armées et la police. La première tentative semble avoir dépassé les attentes des stratèges de l'Apareco. Le porte-parole de l'Apareco a décliné notre demande d'interview en nous invitant à la patience car de nouvelles plus importantes seront à annoncer dans les prochains jours. Contrairement à ses précédentes déclarations, Honoré Ngbanda a fixé une échéance à laquelle il dit s'en tenir. Les mois qui viennent seront donc très mouvementés à Kinshasa. De source généralement bien informée, nous apprenons que les leaders de l'UDPS pourraient lors de leur congrès décréter l'illégalité du régime Kabila, appeler à la désobéissance civile généralisée et installer un gouvernement d'union nationale. La nouvelle est au conditionnel car aucun des hauts cadres ne s'est encore exprimé sur la manière dont l'UDPS compte accéder au pouvoir avant 2011. Wait and See ! Lambert Ngoi Japon |
Congo-Kinshasa: Les agents Celtel séquestrés vendredi par la police Le Potentiel (Kinshasa)22 Octobre 2007 Les agents de Celtel Congo (Direction générale et Centre NTC) ont connu une fin de journée palpitante le vendredi 19 octobre dernier. Ils s'en souviendront encore fort longtemps. Alors qu'ils s'apprêtaient bonnement à rejoindre leurs familles après des heures d'un travail harassant, ils se sont vus fermés la porte au nez par une escouade de policiers qui venaient de faire irruption dans leurs installations. Sous un ton sec et menaçant, ordre est donné immédiatement à tout le monde de ne pas bouger, voire d'éteindre les téléphones. Sans réquisition ni mandat dûment signés, les agents de l'ANR soumettent à un interrogatoire quelques cadres et membres de la haute direction trouvés sur place. En fin de compte, le conseiller juridique est amené dans les locaux de l'ANR pour la poursuite des investigations. Ce calvaire n'a pas été vécu par les seuls agents de Celtel. Toutes les voies d'accès à leur siège ont été bouchées et les abords évacués. Renseignements pris : les services étaient sur leurs nerfs suite à un SMS répercuté sur le réseau Celtel et annonçant l'apocalypse pour le régime de Kinshasa. En effet, le vendredi 19 octobre vers 14h30', un SMS indésirable est tombé sur les téléphones de plusieurs abonnés Celtel. Somme toute farfelu, il annonçait la chute imminente de l'actuel président de la République et l'avènement d'un libérateur. En lieu et place de l'expéditeur, il y avait la mention « Flash ». Si certains ont banalisé ce message vu son absurdité, il n'en était rien pour les « services ». Avec raison, bien entendu, ce genre de message pouvant troubler la quiétude des populations. Deux heures plus tard, les « services » prendront, sans ménagement, les installations de Celtel. Malheureusement, la manière n'y sera pas. La direction générale à côté de Memling et le Centre NTC situé non loin de la SNEL/DDK sur l'avenue du commerce sont quadrillés par des centaines de policiers. Toutes les issues et accès sont bouchés et ordre est intimé aux agents de ne pas bouger, même d'étendre leurs téléphones. C'est la panique. Personne ne sait ce qui leur arrive ni à quel Saint se vouer. Pendant ce temps, certains cadres et dirigeants trouvés sur place sont soumis à l'interrogatoire. Dieu seul sait si la société n'a pas été accusée d'être de connivence avec l'ennemi. Pour la poursuite des investigations, le conseiller juridique est emmené dans les locaux de l'ANR. C'est vers 22 heures, près de deux heures après les agents, que les cadres ont été autorisés à quitter les lieux. Bien entendu après moult interventions. Dans les milieux de la Fec, l'émoi était à son comble. Relevant la légitimité des « services » à procéder à des investigations en pareille circonstance, on ne comprend pas pourquoi cela doit se faire en marge de la loi. Ce, au point d'insécuriser et de traumatiser les opérateurs économiques dont, pourtant, le pays a besoin pour la réalisation des 5 chantiers du chef de l'Etat. Avec les nouvelles technologies, relève-t-on, il y a lieu de retracer la communication. Cela sans inquiéter ni stresser les investisseurs ni leurs personnels. C'est pourquoi on en appelle à l'autorité pour que les choses rentrent dorénavant dans l'ordre normal. Ce n'est pas la première fois qu'une entreprise de télécommunication connaît une invasion pareille. Vodacom a été investi également de la sorte. Selon les dernières nouvelles, le SMS en question serait lancé depuis la Suisse. |